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la france a pied

la france a pied
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29 mars 2006

JUILLET-2004

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hom98

1ère  étape

CANCALE-CHERRUEIX: 20 km

Voila notre tour de France commence aujourd'hui,qui sait si il iras jusqu'au bout seul l'avenir nous le dira.Apres avoir passez la soirée chez mon petit frère a St Malo nous voila partis tous les deux sur les routes de France direction Cherbourg.Le temps est très chaud ,l'ont dominent  déjà le Mont St Michel cela va dure 3 jours,rien a signaler a part la chaleur.Enfin arrivés fatiguer, normal première journée,une belle chambre d'hôte nous attend,mais le soir nous somme un peu déçus rien au alentour pour dîner,4 petit km aller pour aller au village,on est la pour marcher non!

000_0309Notre chambre d'hôte.

http://perso.wanadoo.fr/le.lac/

cliquer sur le lien

hom98

2  étape

CHERRUEIX-LE MONT SAINT MICHEL :22 km

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Le Mont Saint Michel

Bienvenue au Mont-Saint-Michel, site classé patrimoine mondial de l'UNESCO. Découvrez aux portes de la Bretagne une abbaye hors du commun, merveille des hommes, et la baie du Mont-Saint-Michel, merveille de la nature.

Rando facile tout en ligne droite,pour la 1 er fois nous découvrons un polder.(Un polder désigne une étendue artificielle de terre dont le niveau est inférieur à celui de la mer. Les polders sont réalisés par drainage provoquant l'assèchement de marais, de lacs, ou de zones littorales.)Explication donnée par un paysan,c'est ça aussi la randonnée,le savoir de la terre,la mer,les gens.Ce soir resto mon petit frère vient nous chercher au Mont st Michel ont retourne dans sont resto a cancale,cela fait drôle de faire le retour en voiture ,la ont se rend contre des km parcourus.Apres un bon dîner retour au Mont st Michel,ce soir l'ont dortdans un gîte

Voila le site officiel du Mont st Michel cliquez sur le lien

http://www.ot-montsaintmichel.com/

LA LÉGENDE
DU
MONT-ST-MICHEL.

Je l'avais vu d'abord de Cancale, ce château de fées planté dans la mer. Je l'avais vu confusément, ombre grise dressée sur le ciel brumeux.
     Je le revis d'Avranches, au soleil couchant. L'immensité des sables était rouge, l'horizon était rouge, toute la baie démesurée était rouge; seule, l'abbaye escarpée, poussée là-bas, loin de la terre, comme un manoir fantastique, stupéfiante comme un palais de rêve, invraisemblablement étrange et belle, restait presque noire dans les pourpres du jour mourant.
     J'allai vers elle le lendemain dès l'aube, à travers les sables, l'oeil tendu sur ce bijou monstrueux, grand comme une montagne, ciselé comme un camée et vaporeux comme une mousseline. Plus j'approchais, plus je me sentais soulevé d'admiration, car rien au monde peut-être n'est plus étonnant et plus parfait.
     Et j'errai, surpris comme si j'avais découvert l'habitation d'un dieu à travers ces salles portées par des colonnes légères ou pesantes, à travers ces couloirs percés à jour, levant mes yeux émerveillés sur ces clochetons qui semblent des fusées parties vers le ciel et sur tout cet emmêlement incroyable de tourelles, de gargouilles, d'ornements sveltes et charmants, feu d'artifice de pierre, dentelle de granit, chef-d'oeuvre d'architecture colossale et délicate.
     Comme je restais en extase, un paysan bas-normand m'aborda et me raconta l'histoire de la grande querelle de saint Michel avec le diable.
     Un sceptique de génie a dit: «Dieu a fait l'homme à son image, mais l'homme le lui a bien rendu.»
     Ce mot est d'une éternelle vérité et il serait fort curieux de faire dans chaque continent l'histoire de la divinité locale, ainsi que l'histoire des saints patrons dans chacune de nos provinces. Le nègre a des idoles féroces, mangeuses d'hommes; le mahométan polygame peuple son paradis de femmes; les Grecs, en gens pratiques, avaient divinisé toutes les passions.
     Chaque village de France est placé sous l'invocation d'un saint protecteur, modifié à l'image des habitants.
     Or saint Michel veille sur la Basse-Normandie, saint Michel, l'ange radieux et victorieux, le porte-glaive, le héros du ciel, le triomphant, le dominateur de Satan.
     Mais voici comment le Bas-Normand, rusé, cauteleux, sournois et chicanier, comprend et raconte la lutte du grand saint avec le diable.
     «Pour se mettre à l'abri des méchancetés du démon, son voisin, saint Michel construisit lui-même, en plein Océan, cette habitation digne d'un archange; et, seul, en effet, un pareil saint pouvait se créer une semblable résidence.
     Mais, comme il redoutait encore les approches du Malin, il entoura son domaine de sables mouvants plus perfides que la mer.
     Le diable habitait une humble chaumière sur la côte; mais il possédait les prairies baignées d'eau salée, les belles terres grasses où poussent les récoltes lourdes, les riches vallées et les coteaux féconds de tout le pays; tandis que le saint ne régnait que sur les sables. De sorte que Satan était riche, et saint Michel était pauvre comme un gueux.
     Après quelques années de jeûne, le saint s'ennuya de cet état de choses et pensa à passer un compromis avec le diable; mais la chose n'était guère facile, Satan tenant à ses moissons.
     Il réfléchit pendant six mois; puis, un matin, il s'achemina vers la terre. Le démon mangeait la soupe devant sa porte quand il aperçut le saint; aussitôt il se précipita à sa rencontre, baisa le bas de sa manche, le fit entrer et lui offrit de se rafraîchir.
     Après avoir bu une jatte de lait, saint Michel prit la parole:
     – Je suis venu pour te proposer une bonne affaire.
     Le diable, candide et sans défiance, répondit:
     – Ça me va.
     – Voici. Tu me céderas toutes tes terres.
     Satan, inquiet, voulut parler:
     – Mais...
     Le saint reprit:
     – Écoute d'abord. Tu me céderas toutes tes terres. Je me chargerai de l'entretien, du travail, des labourages, des semences, du fumage, de tout enfin, et nous partagerons la récolte par moitié. Est-ce dit?
     Le diable, naturellement paresseux, accepta.
     Il demanda seulement en plus quelques-uns de ces délicieux surmulets qu'on pêche autour du mont solitaire. Saint Michel promit les poissons.
     Ils se tapèrent dans la main, crachèrent de côté pour indiquer que l'affaire était faite, et le saint reprit:
     – Tiens, je ne veux pas que tu aies à te plaindre de moi. Choisis ce que tu préfères: la partie des récoltes qui sera sur terre ou celle qui restera dans la terre.
     Satan s'écria:
     – Je prends celle qui sera sur terre.
     – C'est entendu, dit le saint.
     Et il s'en alla.
     Or, six mois après, dans l'immense domaine du diable, on ne voyait que des carottes, des navets, des oignons, des salsifis, toutes les plantes dont les racines grasses sont bonnes et savoureuses, et dont la feuille inutile sert tout au plus à nourrir les bêtes.
     Satan n'eut rien et voulut rompre le contrat, traitant saint Michel de «malicieux».
     Mais le saint avait pris goût à la culture; il retourna retrouver le diable:
     – Je t'assure que je n'y ai point pensé du tout; ça s'est trouvé comme ça; il n'y a point de ma faute. Et, pour te dédommager, je t'offre de prendre, cette année, tout ce qui se trouvera sous terre.
     – Ça me va, dit Satan.
     Au printemps suivant, toute l'étendue des terres de l'Esprit du mal était couverte de blés épais, d'avoines grosses comme des clochetons, de lins, de colzas magnifiques, de trèfles rouges, de pois, de choux, d'artichauts, de tout ce qui s'épanouit au soleil en graines ou en fruits.
     Satan n'eut encore rien et se fâcha tout à fait.
     Il reprit ses prés et ses labours et resta sourd à toutes les ouvertures nouvelles de son voisin.
     Une année entière s'écoula. Du haut de son manoir isolé, saint Michel regardait la terre lointaine et féconde, et voyait le diable dirigeant les travaux, rentrant les récoltes, battant ses grains. Et il rageait, s'exaspérant de son impuissance. Ne pouvant plus duper Satan, il résolut de s'en venger, et il alla le prier à dîner pour le lundi suivant.
     – Tu n'as pas été heureux dans tes affaires avec moi, disait-il, je le sais; mais je ne veux pas qu'il reste de rancune entre nous, et je compte que tu viendras dîner avec moi. Je te ferai manger de bonnes choses.
     Satan, aussi gourmand que paresseux, accepta bien vite. Au jour dit, il revêtit ses plus beaux habits et prit le chemin du Mont.
     Saint Michel le fit asseoir à une table magnifique. On servit d'abord un vol-au-vent plein de crêtes et de rognons de coq, avec des boulettes de chair à saucisse, puis deux gros surmulets à la crème, puis une dinde blanche pleine de marrons confits dans du vin, puis un gigot de pré-salé, tendre comme du gâteau; puis des légumes qui fondaient dans la bouche et de la bonne galette chaude, qui fumait en répandant un parfum de beurre.
     On but du cidre pur, mousseux et sucré, et du vin rouge et capiteux, et, après chaque plat, on faisait un trou avec de la vieille eau-de-vie de pommes.
     Le diable but et mangea comme un coffre, tant et si bien qu'il se trouva gêné.
     Alors saint Michel, se levant formidable, s'écria d'une voix de tonnerre:
     – Devant moi! devant moi, canaille! Tu oses... Devant moi...
     Satan éperdu s'enfuit, et le saint, saisissant un bâton, le poursuivit.
     Ils couraient par les salles basses, tournant autour des piliers, montaient les escaliers aériens, galopaient le long des corniches, sautaient de gargouille en gargouille. Le pauvre démon, malade à fendre l'âme, fuyait, souillant la demeure du saint. Il se trouva enfin sur la dernière terrasse, tout en haut, d'où l'on découvre la baie immense avec ses villes lointaines, ses sables et ses pâturages. Il ne pouvait échapper plus longtemps; et le saint, lui jetant dans le dos un coup de pied furieux, le lança comme une balle à travers l'espace.
     Il fila dans le ciel ainsi qu'un javelot, et s'en vint tomber lourdement devant la ville de Mortain. Les cornes de son front et les griffes de ses membres entrèrent profondément dans le rocher, qui garde pour l'éternité les traces de cette chute de Satan.
     Il se releva boiteux, estropié jusqu'à la fin des siècles; et, regardant au loin le Mont fatal, dressé comme un pic dans le soleil couchant, il comprit bien qu'il serait toujours vaincu dans cette lutte inégale, et il partit en traînant la jambe, se dirigeant vers des pays éloignés, abandonnant à son ennemi ses champs, ses coteaux, ses vallées et ses prés.
     Et voilà comment saint Michel, patron des Normands, vainquit le diable.»
     Un autre peuple avait rêvé autrement cette bataille.

hom98

3 étape

LE MONT SAINT MICHEL-AVRANCHE :19 km

Ballade sympa,le temps est toujours au beau fixe maintenant nous tournons le dos au MONT ST MICHEL.Nous decouvrons les fameux agneaux pré- salé,L'agneau ou le mouton de pré-salé, est  une spécialité locale, à déguster de préférence grillé au feu de bois.Ce soir petit hotel a avranche dont je tairais le nom,propretée laissant a desirée,enfin l'ont peut pas toujours avoir ce que l'ont veux,donc pas de photo, pas de lien tant pis pour eux.

hom98

4  étape

AVRANCHE-ST JEAN LE THOMAS:22 km

Le bourg de Saint-Jean-le-Thomas se trouve sur la route côtière, à mi-chemin entre Granville et Avranches (voir la carte). Saint-Jean-le-Thomas était traversé par deux chemins montois: le chemin reliant le Mont Saint-Michel à Saint-Pair et le chemin reliant le Mont à Coutances. De plus, le chemin des grèves reliant le Mont à Saint-Pair traversait les dunes avant de gravir les falaises de Champeaux et de Carolles.Ce soir  hotel sympa,bonne table.

000_0345 magnifique ST JEAN LE THOMAS.

http://fr.federal-hotel.com/hotel_hotel-des-bains-saint-jean-le-thomas_12637.htm

hom98

5  étape

ST JEAN LE THOMAS-GRANVILLE.23 km

Ballade facile ,superbe plages paysage tres reposant c'est la que nous avons rencontrer des savons.Je vais vous raconter ce que c'est des savons,en fait a chaque fois que nous croisont des gens en petite promenade au abord des parkings ,sentant le parfum ma femme les surnommaient les savons, cela nous a bien fait rire .

Le Musée Christian Dior au sein de la Villa "Les Rhumbs" est la maison d'enfance de Christian DIOR. Situé dans un remarquable jardin de falaise dominant la mer, le musée, véritable lieu de mémoire, abrite chaque année de mai à septembre une nouvelle exposition thématique sur les créations de Christian Dior.

000_0348 plage carolles

Ce soir petit hotel sent intéret, soirée créperie puis casino,cool.

hom98

6  étape

GRANVILLE.

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27 mars 2006

PHOTO INSOLITE

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20 mars 2006

MARS 2006

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                                                           hom98

                                                            1ère  étape

                                     lannion- st michel en grève 18 km

Apres une soirée crêpes chez l'habitant départ 8h 30 sous la neige,température exterieure -1 degré. 

            neige001                  

                                                   photo_0032

rien à signaler le sac est lourd normal 1ère étape. Le temps est beau malgré le froid du matin .

                                                  Un peu d'histoire

L'équivalent breton est Lokmikael-an-Traezh. L'adjectif  propre aux habitants de Saint-Michel est michelois (J.O. 27 Février 1954). En 1224, le territoire de Saint-Michel-en-Grève s'appelait "Locus Michaelis".

Par délibération municipale du 8 février 1988, les armes de la famille du Bois de Kerhuel et de Keropartz (éteinte) sont devenues celles de la commune de Saint-Michel-en-Grève : "d'azur à une cotice d'argent, accostée en chef d'une étoile d'or et en pointe d'une quintefeuille du même". Elles figuraient en 1679 sur la maîtresse-vitre de l'Eglise Saint-Michel, dont les seigneurs de Kerhuel étaient patrons et fondateurs (COUFFON dans: Soc. d'émulation des Côtes du Nord XCIX, 1970, p. 51-54). Keropartz appartenait aussi à la même paroisse.

Pendant des siècles, tous les voyageurs se déplaçant en longeant la côte, de Lannion à Morlaix, redoutaient la traversée de la Lieu de Grève sur plus de quatre kilomètres de sable. Les dangers pouvaient être aussi nombreux que variés : aux périls de la mer, s'ajoutait le risque de fâcheuses rencontres de voleurs et de bandits qui rançonnaient la grève.

De pittoresques vallées aux ravissants paysages, aux flancs couverts de vertes futaies ou de landes dorées, aux sites variés à l'infini, sillonnent les hauteurs de la Lieue de Grève : ce sont celles du ruisseau de lancarre .

En 1956, l'abbé L. Le Clec'h précisait dans son ouvrage sur le Yaudet que: "près de nous, il y a moins d'un siècle, on pouvait voir émergeant des flots, dans la baie de Saint-Michel-en-Grève, aux grandes marées d'équinoxe surtout, la croix d'un calvaire. Comment ce calvaire s'y trouvait-il, sinon parce qu'autrefois cette partie de la plage était en terre ferme et qu'une route passait par là, reliant directement Trèdrez, Saint-Michel-en-Grève d'une part, et Saint-Efflam. On peut d'ailleurs se rendre compte, aujourd'hui encore, des points de départ et d'arrivée de cette route par les pavés qui existent et qui prouvent qu'elle était très fréquentée. En 1944, les Américains ont enlevé ce calvaire qui devait gêner les manoeuvres de leurs liberty-ship, dans le débarquement sur nos côtes du matériel de guerre destiné à donner à l'occupant allemand l'assaut définitif. Ce vieux monument a donc disparu à tout jamais et il n'en restera que le souvenir. Il y avait naguère près de cette croix un tronc en pierre destiné à recevoir les offrandes pour parer aux frais d'entretien du monument et surtout pour venir en aide aux malheureux. On voit actuellement un tronc de ce genre dans la côte de Saint-Efflam à Plestin. Il y a été placé dans un but identique, il y a bien des années. Peut-être a-t-il été placé naguère dans un autre endroit; aujourd'hui, du moins, on peut le voir à droite sur la grand-route en montant, à peu près au niveau de la chapelle Saint-Efflam.".

Ce calvaire autrefois en terre ferme et appelé en breton Kroaz an hanter-leo, la Croix de la demie-lieue , n'a disparu que peu à peu, par suite de l'affaissement de la plage, et à une certaine époque il devenait parfois dangereux de s'aventurer sur le chemin qu'il bordait, surtout par gros temps et aux marées hautes. Si la Croix était bien visible, il n'y avait aucun danger de s'y engager. Un dicton populaire renseignait le voyageur: "Ar groaz a well anomp, Doue a welle anomp"; en français : "La croix nous voit, Dieu nous voit". Au cas où on ne la voyait pas, il fallait prendre la route actuelle qui longe les coteaux de Saint-Michel et qui à cette époque n'était qu'un sentier. Et on savait qu'il y avait toujours danger à s'y engager, du moins au XVIème siècle.

D'après certaines sources, la grève de Saint-Michel aurait été jadis recouverte d'une vaste forêt (chênes, hêtres, bouleaux,..). Cette vaste forêt peuplée d'animaux sauvages (ours, loups,..) était appelée forêt de "Lexobie" (nom lié à la ville du Yaudet) et aurait été détruite en 709 par les envahissements de la mer. La vieille cité détruite du Yaudet (vetus civitas), dont parlent les légendes et tous les documents écrits au moyen-âge, avait un nom dans l’antiquité. Ce nom, quel était-il? Is ou Lexobie? La baie de Douarnenez revendique Is. Au Yaudet appartient Lexobie ou Lexovie. Maintenant, à quelle époque et par qui fut détruite cette ville? En 836, un général danois, du nom de Hasting ou Haston, vint débarquer avec une flotte à l’embouchure du Léguer, et assiégea la ville de Lexobie:    

Arriver à st michel en grève 17h 30 sous la grêle,petit hotel sympa mais gros problème ça pue le tabac enfin on fait avec. Une douche bien chaude s'impose.

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                                                 2ème étape

St Michel en grève-Locquirec 21 km

Beau temps, température basse 2 degrés, la mer est belle aucune difficultée majeure un dénivelé positif de 643m ça va.

                                    photo_0042   

Seul petit problème de la journée  la chambre d'hôte où nous devions dormir,  il n'y avait personne.La tuile cela devait bien nous arriver un jour la personne nous a oublié, branle bas de combat après une enquête menée à la navarro nous trouvons un très bel hotel:         200 euros la nuit

Un peu cher pour des randonneurs crotteux comme nous.Après une contre enquète mener tambour battant nous trouvons un hôtel a 3 km de là, l'hotel des sables blancs.

Charmant hôtel au bord de la plage du même nom, repas super,ouf!La journée finie bien.

http://www.rando-accueil.com/Heb/ABRI/RHSABLES-BLANCS.htm

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3ème étape

locquirec-plougasnou 16 km

D'après les connaisseurs cette étape est la plus dure de notre séjour,nous confirmons 934m de denivelé positif

photo_031 café bien connu des intellos parisien,la fille de jacques tatie y vecu

Temps moyen,pas de pluie mais beaucoup de vent,quelle ballade! ,nous montons, descendons toute la journée avec un sac de 13 kg chacun sur le dos pas mal, mais que du bonheur toute la journée.Voilà un apercu de la côte. Qui a dit que la bretagne était plate?

photo_043                 photo_041                          photo_0351

pas belle la france!

Enfin arrivé à Plougasnou,demain relache nous restons le dimanche entier "tourisme", corver de  linge au lavomatic il est temp .Nous sommes reçu chez des gens qui ont racheté une ecole pour en faire des chambres d'hôtes, personnes très sympatiques,très bonne table d'hôte.

http://www.tourismebretagne.com/fr/hebergement/chotes/detail_hotes.cfm?code_chotes=HOTBRE0295001090&dpt=29&zone=6

    cliquer sur le lien vous voilà chez Claire

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4ème étape

plouganou plouezoh 21 km

Ballade tranquille pas de difficultée majeure le temps est beau, profitons-en, 2 jours de pluie nous attendent.

.

photo_052  on se croirait dans le midi de la france,mimosa,magnolia sont en fleur vive le printemps, enfin presque.

Un peu d'histoire

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUGASNOU

Plougasnou vient du breton « ploe » (paroisse) et de Cathou ou de Saint Caznou (un saint breton).

Plougasnou, ancienne paroisse primitive, est fondée vers le VIème siècle par Saint Primel et Saint Mériadec. L'évêché de Tréguier, créé au Xème siècle, se compose de deux archidiaconés. La paroisse de Plougasnou appartient à celui du "Pou Castel" et a pour trève Saint-Jean-du-Doigt.

Du point de vue de l'organisation féodale, Plougasnou appartient à la châtellenie de Morlaix-Lanmeur, rattachée entre 1035 et 1179 au comté de Léon, puis confisquée par le duc et intégrée au domaine ducale. Le territoire de Plougasnou est, en 1039-1040, donné par la comtesse Berthe, épouse du duc Alain III et mère de Conan, à l'abbaye de Saint-Georges de Rennes, qui y établit un prieuré. Cependant cette abbaye ne demeure pas longtemps propriétaire de la paroisse de Plougasnou. En 1035, le duc Alain III, en récompense des services que lui avait prêtés le vicomte de Léon, lui donne la châtellenie de Morlaix-Lanmeur (qui comprenait alors Plougasnou). Mais en 1179, le roi d'Angleterre Henri II, enlève le fief à son adversaire, Guyomar'ch de Léon, et le fait réintégrer dans le comté de Tréguier.

En raison d'une alliance, les seigneuries de Guicaznou et Bodister passent, au XIIIème siècle, à la Maison de Dinan. Françoise de Dinan, fille de Jacques de Dinan, épouse en seconde noce Guy de Laval. Des Laval, la terre de Guicaznou et Bodister passe à Philipette de Montespédon, femme de Charles de Bourbon, prince de la Roche-sur-Yon. A partir de 1574, le fief devient la propriété de la famille de Scépeaux, puis de la famille Gondi qui vend le fief en 1638 à Vincent du Parc, seigneur de Locmaria et de Guerrand.

En 1427, la paroisse de Plougasnou se divise entre le fief de Montafilant et le fief du duc (territoire du Ponthou et de l'abbesse de Saint-Georges de Rennes).  Vers 1543, la paroisse de Plougasnou compte 16 frairies : Guicaznou, Trégastel, Tréménec, Kermofézen, Perros, Térennez, Kerbabu, Kermadeza, Kersaint, Kerdenoy, Kermouster, Mériadec, Kervron, Donnant, Quenquizou, Tréhenvel. Les cinq dernières composent depuis 1790, la commune de Saint-Jean-du-Doigt. En 1586, le roi crée deux foires par an et un marché par semaine au bourg de Plougasnou.

Plougasnou n'a pas souffert les premières années de la Ligue, mais en 1592, le sieur de Goezbriand s'étant rallié à la cause de Mercoeur, reçoit de ce dernier le commandement du château de Primel. Redevenu royaliste en 1595, il continue d'occuper Primel, mais le château de Primel est pris par le ligueur Guy Eder de La Fontenelle et ses partisans, aidés d'une troupe d'Espagnols, en mai 1596 ; et ceux-ci y restent jusqu'en 1598 malgré les efforts de Boiséon.

La formation de la municipalité de Plougasnou a lieu les 25, 26 janvier, 1er et 2 février 1790 dans la chapelle de Sainte-Catherine. La paroisse de Plougasnou qui dépendait jadis de l'évêché de Tréguier, est rattachée à Quimper et au département du Finistère en 1790, ainsi que toute l'ancienne châtellenie de Morlaix-Lanmeur. Certains lieux-dits tels que "hameau de l'Abesse", "hameau de Saint-Georges" semblent confirmer la présence jadis de l'abbaye de Saint-Georges de Rennes. On signale aussi une léproserie ou caquinerie à Kerallan.

On rencontre les appellations suivantes : Ploicatno, Ploicathno, Ploigathnou (en 1040), Plegano (en 1163), Ploegaznou (en 1257 et vers 1330, 1371), Guicaznou (en 1419). 

Nota : un premier prieuré aurait été bâti du temps de Saint-Samson. L'église paroissiale conserve 3 arcades pleins. L'église Saint-Envel du XVIème siècle est un ancien prieuré-cure de l'abbaye de Saint-Jacut, cité dans la Bulle papale de 1163.

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Nous arrivons dans la baie de morlaix,ici beaucoup de parc à huitres,paysage reposant.Arrivée vers 17h00 à plouesoch petit bourg sympa, la chambre d'hôte est très conviviale,  les personnes sont des anciens parisien qui ont tout laissé tomber pour racheter une belle auberge qu'ils ont transformé en chambre d'hôte.

Il faut un début à tout, Brigitte est malade, à priori elle a chopé une double otite entre loquirec-plougasnou le vent,et ouais fallait mettre le bonnet breton.

Donc avant de repartir direction le toubib c'est bien cela, double otite (connaisseur moi!),un moment nous avons envisagé d'arreter mais mère courage n'a point voulu.Donc en route pour la 5ème étape.

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5ème étape

plouezoh kermen 28 km

Journée de galère, il pleut des cordes depuis hier soir,en plus c'est notre plus grande étape,enfin.Pour commencer nous suivons le gr comme d'hab. Un moment plus rien, aucune marque,voyant un paysan je lui demande mon chemin,il me repond illico plus de chemin, impossible de passer par là .A priori ce cher paysan n'aime pas trop les randonneurs, il a sûrement bouché le chemin pour que l'on ne  passe pas chez lui, il nous indique un autre chemin (impraticable).Je vous l'avais dit, journée de galère.Avec la mort dans l'ame nous decidons compte tenu des circonstances:la pluie,la double otite de brigitte,de finir en stop.

On a eu  le tempsde prendre une photophoto_014la boue toujours la boue oh la gadou!

Enfin arrivée dans notre chambre d'hôte,des paysans à la retraite ,des gens simple très gentils.Le lendemain matin au moment de partir la dame nous a demandé si nousvoulions bien qu'elle fasse un bout de chemin avec nous, naturellement nous acceptons avec plaisir ,le bout de chemin durera en fait 2 h30 (environs 10 km) pas mal! Cela fait parti des bons moments ,se retrouver sur les chemins de France avec des personnes nous racontant leur vie,(des gens que nous ne  connaissions pas il ya 24 h), cela m'étonnera toujours.

Madame Tanguy 3 clés - Kermen - 29660 Carantec - tel. 02 98 67 00 41
3 chambres, Entre mer et campagne, Mme Tanguy vous propose 3 chambres confortables, à 2 km des plages

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6ème étape

kermen  st pol de leon 20 km

St pol de leon capitale du choux fleur et des artichauts,on domine la cathedrale sur des km une merveille.

Un peu d'histoire

http://saintpoldeleon.fr/            cliquer sur le lien

Belle rando, facile ,temps correct. Ce soir hôtel, creperie.Cool!

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7ème étape

st pol de leon  le pouldu 14 km

Petite étape ,alors là par ici c'est magnifique ROSCOFF plus breton comme coin tu meurs.

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Ile de batz face à roscoff, superbe.Le temps est au beau, journée vraiment tranquille.Une bonne surprise nous attend  arrivée au pouldu, une chambre d'hôte magnifique,carrément une petite maison pour nous tout seul. Voici quelques photos que j'ai prise de la maison, cela vallait le coup.

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Si vous passez par là , arretez vous chez ces gens là,moment de detente assuré.

http://www.tyglazdu.com/      cliquer sur le lien vous voila arriver

Nous avons dormi dans la chambre bleue.

ps: ne pas louper le petit déjeuner.

hom97

8ème étape

le pouldu chateau tranjoly (cleder) 24 km

Hélàs ceci est notre dernière étape ,c'est toujours avec beaucoup de mal que nous finissons notre voyage, mais quelle derniere ètape! Le temps fût magnifique, un temps breton (c'est à dire crachin, ciel bas, pluie. Le bonheur quoi!). Je suis serieu, gràce au temps pas terrible , nous avons fait des photos superbes, à voir absolument mon diaporama.

photo_0802 ance de guillec

Franchement elle est belle la france,des couleurs magnifiques,une réserve d'oiseaux à perte de vue. Soirée tranquille à Cleder, cela sent la fin des vacances, demain direction Plouescat petite marche de 10km,puis direction Landerneau en stop,deux petits jeunes sympas nous ont pris en stop dans une 4l complètement déglinguée,à mon avis les jeunes ne fumaient pas que des cigarettes,plutot cool ,pas tres rassurés quand méme(1 stop grillé ,un demi tour sur une ligne blanche)enfin nous voila  arrivée à Landerneau vivants,puis direction Brest en train(cela est plus sur),puis Paris par le TGV.

PS

Notre parcours a été racourci de 3 jours,pour la bonne cause .

MELYSSA EST NEE NOUS VOILA JEUNE GRANDS- PARENTS.bebe004

jours de marche: 8 jours

km parcourus: 172 (- 20km, notre journèe de stop)

cumul km depuis notre debut en 2004: 152 km

Voilà notre parcours breton se termine là (pour l'instant), après 2 annèes passées sur le littoral ,nous partons pour l'Alsace,ceci sera la suite de notre recit.

                                  BON VENT oiseau_0521

livre_animaux0021n'oubliez pas vos commentaires!

14 mars 2006

PREFACE

                                                                                                                                Mars 2006

bienvenue003

   gast0131             Bon voilà, je me decide à vous raconter notre tour de France à pieds.

En fait nous avons Brigitte et moi décidé d’entreprendre ce tour de France  en vacances à Auris en oisans,  un guide de montagne nous a organisé une rando  pour la journée, cela nous a plus, voilà comment naît une passion.

L'été 2003  nous avons traversé le morvan  du nord au sud d’Auxerre à avallon 250 km

environ puis l'été 2004  nous avons commencé notre tour de France. Nous avons  décidé

de le faire par fraction c’est à dire un peu la mer,  la montagne,  le sud dans un ordre qui nous conviens selon nos envies.

je vais essayer de faire travailler ma mémoire car comme vous pouvez le constater,nous sommes en 2006 nous avons commencer en 2004 je suis un peu en retard mais promis à partir de maintenant nous partirons avec un carnet pour noter tous les soirs notre aventure.

Après plusieurs recherches sur Internet le tour de France par les gr (chemin de grande randonnée) fait environs 9800 km à confirmer . Les randos nous les préparons seul a l'aide de carte ign et Internet.Pour le logement nous préférons les chambres d hôtes puis les hôtels.

Je fait en sorte d'organiser une rando de 20 a 25 km maxi .

Le midi  repas allégé, barres de chocolat, pain d'épice, pommes. Le soir resto ou table d hôte 

Le bonheur quoi.

                                                        En route pour l'aventure

                                                               Bon vent     oiseau_052

photo_093

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